Comment suivre un vol pour savoir s’il est à l’heure, retardé ou annulé ?
Avant de se rendre à l’aéroport, il est souvent utile de vérifier si un vol décolle bien à l’heure. Grâce aux outils de suivi de vol, il est désormais possible de connaître en quelques clics la position d’un avion, son statut ou un éventuel retard.
Que vous soyez passager ou que vous veniez chercher quelqu’un, découvrez les meilleurs moyens de suivre un vol efficacement, et les démarches à connaître en cas de modification ou d’annulation de dernière minute.
Les meilleures solutions pour suivre un vol en temps réel
Que vous voyagiez depuis Marseille, Paris ou Montréal, plusieurs outils permettent aujourd’hui de suivre un vol en direct avec fiabilité. Ces solutions affichent en temps réel les horaires, les retards, les annulations ou encore les changements de porte d’embarquement.
AirHelp Flight Claim Tracker : le suivi simplifié
L’application AirHelp propose désormais un suivi de vol en temps réel, combiné à un système d’alerte automatique en cas de retard ou d’annulation. En saisissant simplement le numéro de vol, les voyageurs peuvent connaître son statut, recevoir des notifications personnalisées et, le cas échéant, vérifier immédiatement leur éligibilité à une indemnisation selon le règlement CE 261/2004.
Cette fonctionnalité gratuite s’adresse aussi bien aux passagers qu’à leurs proches souhaitant suivre l’arrivée d’un vol.
D’autres outils de suivi de vol
Des plateformes reconnues comme FlightAware ou Flightradar24 complètent ces services en offrant une vision plus technique : trajectoire de l’avion, altitude, vitesse et données historiques des vols. Ces outils, très populaires auprès des passionnés d’aéronautique, permettent de visualiser en direct les mouvements aériens dans le monde entier.
Les sites officiels : des sources fiables mais parfois limitées
Les sites des aéroports et des compagnies aériennes restent des références pour connaître le statut d’un vol (retard, porte d’embarquement, arrivée estimée). Ces outils donnent des informations officielles, directement issues des systèmes internes, mais ils sont parfois moins détaillés que certaines applications dédiées.
Suivre un vol depuis le site d’un aéroport
La plupart des grands aéroports (comme Paris-CDG, Lyon ou Marseille-Provence) affichent la liste des vols au départ et à l’arrivée en temps réel. Ces données sont utiles pour confirmer un horaire, vérifier un retard de vol ou suivre l’arrivée d’un proche. Vous accédez aux informations détaillées concernant votre trajet et vous êtes informé d’un possible retard ou d’une annulation.
Le suivi des vols Air France
Pour suivre un vol opéré par Air France ou les transporteurs aériens partenaires, il existe la rubrique « Actualité des vols ». Sur cette page, vous pouvez rechercher un vol grâce à sa date de départ et d’autres critères : origine et destination, seules ou combinées et numéro de vol. Vous avez la possibilité de sauvegarder jusqu’à 6 vols pour accéder plus rapidement aux informations les concernant en temps réel.
Le suivi des vols Transavia
Vous avez besoin de suivre un vol Transavia ? La page pour suivre en temps réel les vols est là pour vous aider. Si vous indiquez l’aéroport de départ et celui d’arrivée, vous accédez aux informations détaillées sur les vols correspondants ayant eu lieu la veille, le jour choisi et le lendemain. Il est aussi possible de préciser directement le numéro du vol.
En cliquant sur « Consultez les informations de vols actualisées », vous êtes informé d’éventuels problèmes sur certains trajets.
Le suivi des vols Easyjet
Sur la page « Flight Tracking » d’Easyjet, vous pouvez suivre un vol de cette compagnie aérienne en temps réel. La recherche se fait soit par numéro de vol, soit avec les aéroports de provenance et de destination. Dans ce second cas, le résultat affiche les vols ayant eu lieu la veille du jour où vous effectuez la recherche, le jour même, le lendemain et le surlendemain.
Pour un suivi plus complet, vous pouvez également consulter des applis comme AirHelp Flight Claim Tracker, qui combinent les données de plusieurs compagnies et alertent automatiquement en cas de perturbation.
Que faire si le suivi vol prévoit un retard ou une annulation ?
Suivre un vol, c’est aussi un bon moyen pour arriver à l’aéroport au bon moment et éviter d’attendre trop longtemps quand il est retardé. Dans tous les cas, que vous attendiez tranquillement chez vous ou dans l’aérogare, le préjudice causé par un retard ou une annulation de vol peut vous rapporter jusqu’à 600 € grâce au règlement CE 261. AirHelp vous explique tout ! Nous mettons aussi à votre disposition un simulateur d’indemnisation gratuit.
Les droits des passagers aériens selon le règlement CE 261 en cas de vol perturbé
Cette réglementation s’applique à tous les passagers aériens, européens ou pas, quand ils voyagent dans l’Union européenne, en Suisse, Islande ou Norvège. Elle concerne tous les vols au départ d’un aéroport européen, norvégien, islandais ou suisse. Pour ceux qui arrivent dans ces pays, il faut que le transporteur aérien soit européen afin que le retard ou l’annulation soit concerné par le règlement CE 261.
Tous les territoires français ne sont pas couverts par ce règlement. Il ne s’applique pas à Saint-Barthélemy, Saint-Pierre-et-Miquelon, en Polynésie française ni en Nouvelle-Calédonie. Les îles Féroé, danoises, ne sont pas concernées non plus.
Par contre, vous pouvez vous y référer si vous voyagez vers la Martinique, la Guyane, la Réunion, la Guadeloupe et Saint-Martin. Le règlement européen 261/2004 s’applique également dans les îles portugaises (Açores, Madère) et espagnoles (Canaries).
Vol annulé : quelle compensation financière ?
Après un suivi des vols de l’aéroport de Marseille, vous constatez que votre avion a été déprogrammé. Le règlement CE 261 peut vous permettre de bénéficier d’une indemnité sous conditions. Tout d’abord, l’annonce de l’annulation doit avoir été faite moins de 14 jours avant le départ. Ensuite, celle-ci ne doit pas être due à des circonstances extraordinaires. Enfin, vous n’avez pas reçu d’offre pour prendre un vol de remplacement dans des conditions similaires, en matière de date et d’horaires, à celui qui a été annulé.
Votre vol annulé remplit toutes ces conditions ? Voici le montant maximum que prévoit le règlement CE 261 :
• 250 € si le vol couvre 1 500 km au plus ;
• 400 €pour un trajet intracommunautaire dépassant 1 500 km ou un vol hors UE de 1 500 à 3 500 km ;
• 600 € quand le vol excède 1 500 km et atterrit hors de l’UE.
Vol retardé : quelle indemnité ?
Grâce au suivi des vols de l’aéroport de Marseille par exemple, vous apprenez que votre voyage est retardé. Pour pouvoir obtenir une compensation conformément au règlement CE 261/2004, le retard du vol doit être suffisamment important :
• pour un trajet de 1 500 km au plus : 2 heures ;
• pour un vol intracommunautaire de plus de 1 500 km : 3 heures ;
• pour un trajet hors UE de 1 500 à 3 500 km : 3 heures ;
• pour un vol hors UE de plus de 3 500 km : 4 heures.
Ce retard se calcule par rapport à l’heure d’arrivée prévue et non celle de départ. Sachez que s’il est dû à des circonstances dites extraordinaires, aucune compensation financière n’est prévue.
Vous n’avez pas pu consulter un « Flight Tracker » à temps et vous êtes à l’aéroport quand le retard est annoncé ? La compagnie aérienne est dans l’obligation de vous fournir une assistance dès lors que ce retard est suffisamment long. Vous avez droit à de la nourriture, à des boissons et à 2 communications (e-mails, SMS, appels téléphoniques). Si le retard vous oblige à dormir à l’hôtel, le transporteur aérien est dans l’obligation de payer les frais d’hébergement et de transfert depuis l’aéroport.
Le retard prévu pour votre vol excède 3 heures ? Pour compenser le préjudice subi, une indemnisation est prévue et son montant maximum est de :
• 250 € si le trajet est de 1 500 km au moins ;
• 400 € pour un vol dans l’UE excédant 1 500 km ou pour un vol sortant de l’UE compris entre 1 500 et 3 500 km ;
• 600 € pour un trajet de plus de 3 500 km hors UE.
Quelles sont les circonstances dites extraordinaires ?
Le règlement CE 261 ne s’applique que si les retards ou les annulations ne sont pas dus à des circonstances extraordinaires. Ainsi, les compagnies aériennes ne sont pas obligées de dédommager les voyageurs si elles n’ont pas causé le problème.
Les événements spécifiques sur lesquels les transporteurs aériens n’ont aucune influence sont, par exemple, les risques d’attentat terroriste, l’instabilité politique dans le pays de départ ou d’arrivée, la fermeture de l’espace aérien ou d’une piste de l’aéroport. Les conditions météorologiques extrêmes (tempête, neige abondante, grêle, etc.) ne sont pas non plus imputables aux compagnies aériennes.
Concernant les grèves aériennes, tout dépend du personnel qui interrompt le travail. S’il est salarié d’une compagnie aérienne, elle est responsable. Sinon, il s’agit d’une circonstance extraordinaire comme lorsque le personnel d’entretien, les agents de sécurité ou les bagagistes font grève.