
Les règles aériennes non écrites
On connaît bien les règles officielles dans les aéroports : le bagage cabine ne doit pas dépasser 10 ou 12 kg, on ne fume pas à bord, et on évite d’emporter fruits, légumes ou produits animaux sans déclaration aux douanes.
Mais il existe aussi une série de règles non écrites, tout aussi importantes : des gestes de bon sens, des attitudes respectueuses, que chacun devrait adopter pour rendre le voyage plus agréable à tous. Rien de très compliqué, mais un vrai plus pour l’ambiance à bord.
Règle n°1 : L’alcool, oui, mais avec modération

Les aéroports sont probablement les seuls endroits dans le monde ou vous pouvez boire à 7 heures du matin sans sourcillements. Dans les halls de transit, le temps n’a pas vraiment la même logique : entre fuseaux horaires et décalages, il est toujours “quelque part” l’heure de l’apéro.
Cela dit, il est bon de le rappeler : l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, et monter à bord sous son emprise peut être risqué pour tout le monde et particulièrement désagréable pour les autres passagers. Alors oui, vous pouvez lever le coude avant d’embarquer… mais restez lucide et respectueux.
Règle n°2 : Retirer ses chaussettes n'est pas une option

On vous voit, prêt à retirer vos chaussures une fois assis. Pas de souci — c’est compréhensible sur un long vol. Mais de grâce, gardez vos chaussettes !
Même si vous êtes convaincu que vos pieds sont inodores, personne n’a envie de voir vos orteils se balader dans l’allée. Encore moins dans les toilettes. Et si vos chaussettes sont trouées, disons que c’était peut-être l’occasion de les changer avant le vol :).
Règle n°3 : Toujours utiliser des écouteurs

Vous aimez partager votre musique ou votre dernier podcast préféré ? Très bien, mais pas à 10 000 mètres d’altitude. L’environnement sonore d’un avion est déjà assez bruyant, inutile d’y ajouter le son de votre téléphone ou de votre tablette à plein volume.
Pensez à ceux qui dorment, lisent ou essaient de se détendre. Les écouteurs ne prennent pas de place et évitent bien des tensions.
Règle n°4 : Respectez la tranquillité des autres passagers

Un vol long-courrier peut sembler interminable, et l’envie de papoter peut se faire sentir. Mais attention : tout le monde n’est pas d’humeur à discuter, encore moins à écouter les exploits de votre chien ou les détails de vos vacances.
Observez les signaux : un casque mis en place, un livre ouvert, un regard fuyant… autant d’indices qu’il vaut mieux garder la conversation pour plus tard. Et non, l’avion n’est pas un lieu de drague. Un simple sourire peut suffire — inutile d’insister.
Règle n°5 : Voyager avec des enfants : quelques astuces pour ne pas y laisser votre santé (ni celle des autres)

Personne ne reproche à un bébé de pleurer ou à un enfant de s’agiter : c’est tout à fait normal, surtout dans un environnement aussi inhabituel qu’une cabine d’avion. Les petits ont, eux aussi, leur façon de vivre le vol — parfois sonore, parfois acrobatique.
Mais avec quelques astuces simples, vous pouvez rendre l’expérience plus agréable pour tout le monde, y compris pour vous. Casque avec dessins animés, goûter surprise, coloriages, doudou porte-bonheur… Ce sont des petits gestes qui peuvent faire une grande différence.
Et puis, soyons honnêtes : un enfant (à peu près) calme, c’est aussi un parent (un peu plus) détendu. Un bon deal, non ?
Règle n°6 : Ne gigotez pas sans arrêt

Bouger un peu pendant un vol, c’est normal. Mais si vous passez deux heures à faire tourner un cube anti-stress, taper du pied ou remuer votre siège, ça peut vite agacer.
Dans un espace restreint, chacun a droit à un minimum de tranquillité. Ce n’est pas un bureau ni une salle de sport : essayez de rester calme et d’éviter les mouvements répétitifs qui peuvent déranger.
Règle n°7 : Respectez la règle naturelle (et sacrée) des accoudoirs

On est d’accord : le siège du milieu est le pire. C’est pourquoi il a droit aux deux accoudoirs. C’est le seul privilège offert à celui ou celle qui n’a ni hublot, ni accès à l’allée, ni liberté de mouvement.
À chacun son petit confort :
- Siège hublot : la vue et un mur pour s’adosser
- Siège couloir : la liberté de se lever sans gêner
- Siège du milieu : les deux accoudoirs. Point.
Pas de négociation possible, c’est une règle universelle !
Règle n°8 : Restez assis pendant le décollage et l’atterrissage

Certains se lèvent avant même que l’avion ait ralenti. Pourquoi ? Mystère. Restez assis jusqu’à l’extinction du signal et détendez-vous. Vous n’arriverez pas plus vite à destination en restant debout coincé dans l’allée.
Même chose au décollage : restez assis, ce n’est pas le moment de se lever pour chercher votre oreiller ou aller aux toilettes. Un peu de patience ne fait jamais de mal.
Règle n°9 : Épargnez vos voisins (et leurs narines)

L’espace en cabine est limité, l’air y circule en boucle, et les fenêtres ne s’ouvrent pas — bref, ce que vous diffusez autour de vous… reste autour de vous.
Alors par pitié, évitez les odeurs trop marquées. Le sandwich au camembert artisanal, c’est peut-être réconfortant pour vous, mais vos voisins n’ont pas forcément envie d’y goûter olfactivement pendant 7 heures. Même chose pour les parfums trop puissants : On aime Coco Mademoiselle, mais pas besoin que toute la rangée le sache dès l’embarquement !
L’idée, ce n’est pas de voyager sans odeur, mais de faire preuve de mesure. Un peu de bon sens (et un peu moins d’effluves), et tout le monde respire mieux.
Règle n°10 : On retient ses gaz (oui, on en parle)

En parlant de vapeurs toxiques, ce n’est pas le sujet le plus glamour, mais autant l’évoquer franchement : à 10 000 mètres d’altitude, l’organisme peut réagir différemment, et l’air en cabine ne fait rien pour arranger les choses. Mais ce n’est pas une raison pour lâcher prise au détriment de vos voisins.
Une flatulence, même discrète, dans un espace confiné devient rapidement l’affaire de tout le monde. Et dans une cabine d’avion, disons que l’effet se diffuse... généreusement.
Si c’est vraiment urgent, direction les toilettes. Sinon, on serre les dents (et tout le reste). Une simple retenue peut éviter des réveils en sursaut, des soupirs désespérés, voire des regards accusateurs.
Bref, mieux vaut garder ça pour plus tard — ou au moins, loin des autres. Vous serez plus à l’aise, eux aussi. Tout le monde y gagne.
Suivez ces règles et tout ira bien
Suivre ces règles non écrites ne coûte rien, mais peut vraiment améliorer l’expérience de vol pour tout le monde. Parfois, un peu de civisme fait toute la différence entre un trajet tendu et un vol supportable.
Et si malgré tout vos efforts votre vol a été un cauchemar à cause d’un retard, d’une annulation ou d’un surbooking de votre vol… sachez que vous pouvez peut-être avoir droit à une indemnisation.
Vous pouvez réclamer jusqu’à 600 € pour un vol perturbé survenu au cours des 5 dernières années. Il vous suffit, pour cela, de vérifier l’éligibilité de votre vol à l'aide de notre simulateur d'indemnité. c'est simple, rapide et gratuit.
Un retard de vol peut arriver, mais ce n’est pas pour autant que vous ne pouvez rien faire !