
Les questions les plus fréquentes que l'on se pose dans un avion
Des milliers de questions nous traversent l’esprit quand on prend l’avion, que ce soit pour la première fois ou qu’on ait déjà l’habitude de voyager. Entre idées reçues, curiosités techniques et vérités inattendues, l’univers aérien reste rempli de petits mystères. Voici les questions plus fréquentes (et parfois les plus farfelues) que l’on se pose en plein ciel — avec, enfin, des réponses claires.
Pourquoi a-t-on envie de jus de tomate uniquement en avion ?
Vous vous êtes peut-être déjà demandé pourquoi vous ne buvez du jus de tomate qu’en avion, ou pourquoi vous vous découvrez une passion soudaine pour cette boisson dès que vous êtes à bord.
En altitude, l’air sec et la pressurisation modifient notre perception du goût : le sucré et le salé sont atténués, tandis que l’umami – cette saveur riche qu’on retrouve dans les tomates mûres – reste intact. Une étude de Lufthansa, réalisée avec l’Institut Fraunhofer, a montré que le jus de tomate devient plus agréable en vol, ce qui explique son succès au-dessus des nuages.
Pourquoi les hôtesses de l’air gardent-elles les mains dans le dos ?
Vous avez peut-être remarqué que le personnel de bord accueille les passagers les mains derrière le dos, sans savoir pourquoi.
En réalité, ce geste discret permet de compter les passagers à l’aide d’un petit compteur manuel. Ce décompte est obligatoire avant chaque décollage, mais se fait sans attirer l’attention pour que l’embarquement reste fluide et naturel.
Pourquoi les avions sont-ils (presque) toujours blancs ?
Vous vous êtes peut-être déjà demandé pourquoi la grande majorité des avions sont blancs. Un hasard ? Pas du tout.
Le blanc est une couleur pratique à plusieurs niveaux : il reflète mieux la lumière solaire (ce qui évite la surchauffe au sol), coûte moins cher à appliquer, et pèse moins lourd (car il nécessite moins de couches de peinture). C’est aussi la couleur idéale pour détecter les fissures, bosses ou fuites lors des inspections. Bref, c’est un choix rationnel, pas esthétique.
Où dort le personnel de bord pendant un vol long-courrier ?
Il vous est peut-être déjà arrivé de vous demander où dorment les hôtesses et stewards pendant les vols de nuit.
La réponse : dans une zone de repos réservée à l’équipage, appelée crew rest area. Selon les modèles d’avion (comme le Boeing 777 ou l’A350), cet espace est situé au-dessus ou en dessous de la cabine principale. On y accède par une petite porte discrète ou un escalier caché. À l’intérieur : des couchettes étroites mais confortables, réservées au personnel pendant leurs périodes de pause.
Pourquoi tamise-t-on les lumières à l’atterrissage de nuit ?
Si vous avez déjà atterri en soirée, vous avez sans doute remarqué que la cabine est plongée dans la pénombre juste avant de toucher le sol.
Ce n’est pas pour créer une ambiance cosy : c’est une mesure de sécurité. En cas d’évacuation, les yeux des passagers doivent être déjà adaptés à la faible luminosité extérieure. Cette habitude permet de gagner de précieuses secondes en cas d’urgence.
Est-ce vraiment dangereux de laisser son téléphone portable allumé dans l'avion ?
Vous vous êtes peut-être demandé si le fait d’oublier de passer votre téléphone en mode avion pouvait vraiment poser problème. La vérité : non, vous ne provoquerez pas de crash en laissant votre smartphone allumé au décollage ! Mais un téléphone actif peut générer des interférences sonores dans les casques des pilotes ou brouiller certaines communications radio, surtout sur des appareils plus anciens. Le mode avion reste donc la règle… même si certaines compagnies proposent un accès Wi-Fi autorisé une fois en croisière.
Pourquoi les deux pilotes ne mangent-ils pas le même repas à bord ?
Vous ne le saviez peut-être pas, mais les deux pilotes à bord ne mangent jamais la même chose.
Et ce n’est pas pour varier les plaisirs : c’est une règle de sécurité. En cas d’intoxication alimentaire, il faut qu’au moins l’un des deux soit capable d’assurer la suite du vol. C’est pourquoi les repas sont préparés séparément, avec des menus différents, souvent issus de classes ou de cuisines distinctes.
Peut-on déverrouiller les toilettes de l’extérieur ?
Vous vous êtes peut-être déjà demandé ce qui se passerait si un passager restait bloqué dans les toilettes.
La porte peut en effet être ouverte de l’extérieur, à l’aide d’un petit loquet situé derrière le panneau “interdiction de fumer”. Une astuce connue du personnel, prévue pour les cas d’urgence. Mieux vaut ne pas essayer de tester soi-même — sauf si vous portez un uniforme.
Est-il possible d'ouvrir une porte d'avion en plein vol ?
L’idée a pu vous traverser l’esprit, surtout après avoir vu un film catastrophe.
Mais la réponse est simple : c’est impossible. À haute altitude, la pression de la cabine est bien plus élevée qu’à l’extérieur. Les portes sont conçues pour rester hermétiquement fermées, et il faudrait plusieurs tonnes de force pour en venir à bout. Même à plusieurs, vous n’y arriveriez pas.
À quoi sert le petit trou dans les hublots ?
En regardant de près, vous avez peut-être remarqué un petit trou en bas du hublot et vous êtes demandé s’il était vraiment censé être là.
Oui, tout à fait. Ce “trou de respiration” permet de réguler la pression entre les couches de la vitre et d’éviter la formation de buée ou de givre. C’est un détail discret, mais essentiel pour la sécurité… et la vue.
Pourquoi doit-on relever les volets des hublots au décollage et à l'atterissage ?
Vous a-t-on déjà demandé de relever le volet de votre hublot sans vous expliquer pourquoi ?
Ce petit geste permet au personnel navigant (et aux passagers) d’observer rapidement l’extérieur en cas d’urgence. Cela permet d’identifier rapidement une situation à risque (feu, obstacle, débris...) à l’extérieur de l’appareil, avant de déclencher une éventuelle évacuation. Et en cas de coupure électrique, la lumière naturelle devient un précieux allié.
Quelle est la durée d'oxygène dans les masques des avions ?
Les masques des avions contiennent-ils suffisamment d’oxygène pour maintenir les passagers en sécurité, en cas d’incident ?
Les masques à oxygène des avions sont conçus pour fournir de l’oxygène pendant environ 12 à 15 minutes. Cela peut sembler court, mais c’est en principe suffisant dans la grande majorité des cas… à condition que la procédure soit bien suivie. En cas de dépressurisation, l’avion descend rapidement vers une altitude où l’air redevient respirable, généralement sous les 3 000 mètres. Le système est précisément dimensionné pour couvrir cette phase critique de descente d’urgence.
Entre détails techniques et petites bizarreries bien pensées, chaque vol est une somme d’ingéniosités invisibles. Que vous préfériez le hublot ou le couloir, que vous commandiez du jus de tomate ou un café filtre à 10 000 mètres, vous savez désormais ce qui se cache derrière les petites habitudes de l’aviation. Certaines règles restent floues, d’autres ne sont tout simplement jamais écrites — on vous les décrypte dans notre article sur les règles aériennes non écrites.
Et si jamais votre vol ne se passe pas comme prévu — annulation, retard ou surbooking de vol — AirHelp se tient à vos côtés pour faire valoir vos droits de passager et récupérer l'indemnisation qui vous revient, même en cas de refus de la compagnie aérienne.
Rendez-vous sur https://www.airhelp.com/fr/ ou sur l’appli AirHelp pour vérifier si vous avez droit à une indemnisation, suivre votre dossier, et laisser notre équipe s’occuper des démarches à votre place.
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